Le quatre pattes: un incontournable ?
La première année de vie est une étape de grands défis pour le nourrisson. Autour de 10-18 mois, il sera capable de se déplacer grâce à la marche et ce, de manière autonome. Mais avant, il existe une étape primordiale : la position à quatre pattes !
Une position idéale pour se développer
Le déplacement à quatre pattes paraît naturel et presque banal... et pourtant elle demande, en plus du désir de conquérir le monde, une bonne coordination !
En effet, il demande une symétrie de mouvement, puisque l’enfant est obligé d’utiliser ses quatre membres pour se déplacer mais aussi de développer une coordination droite/gauche.
Pour avancer en quatre pattes, il faut déplacer un bras et la jambe qui lui est opposée (par exemple le bras droit et la jambe gauche).
Cette opposition représente une information précise qui entraîne de nouvelles connexions dans le cerveau, utiles au développement de la coordination du corps.
De plus, puisque toutes les parties du corps sont sollicitées, le déplacement à quatre pattes permet un renforcement global de celui-ci qui n’est pas présent lors du déplacement assis sur les fesses ou le ramper.
Créer un espace stimulant et sécurisant
Pour amener votre petit à passer du ramper au quatre pattes, mon plus grand conseil est de privilégier la motricité libre ; en plus de la nacelle ou du transat, créer pour votre bébé, des moments à plat ventre sur le sol.
Votre enfant regardera autour de lui et voudra découvrir par lui-même un monde infiniment riche. Par une curiosité insatiable, il met au point une stratégie pour partir à la conquête de ce nouvel univers : se déplacer le plus vite possible sans l'aide de personne.
Il convient de ne pas brusquer les choses, seul votre enfant sent s'il est capable de ramper ou de détaler comme un lapin. Laissez-lui le temps d'intégrer chaque posture pour qu'il prenne confiance et éprouve du plaisir. C'est ainsi qu'il se sentira à l'aise pour, plus tard, se redresser seul et marcher.
